La Hongrie est l’un des pays les plus progressistes d’Europe de l’Est. Investir dans ce pays peut être une excellente opportunité pour un Français, à condition de connaître les règles et, surtout, les interdictions. L’environnement est devenu moins favorable aux affaires ces dernières années, en raison de la promulgation de certaines lois restrictives, qui n’affectent pas les opportunités de commerce et d’investissement dans l’économie locale, mais représentent tout de même une limitation.
L’immobilier est le secteur le plus attractif pour les investisseurs étrangers depuis les années 1990. Il fallait reconstruire et bâtir même dans les centres des grandes localités, où il y avait auparavant de nombreuses interdictions à la liberté économique privée. Aujourd’hui encore, des possibilités existent dans ce domaine. Il faut cependant éviter de s’en remettre, à Budapest comme dans certaines autres grandes localités hongroises, à des hommes d’affaires autoproclamés, mais qui se révèlent finalement être des escrocs. Faites donc confiance, si vous voulez investir à Budapest, à des personnes ayant une réputation et une expérience positives. Il est clair que les prix de l’immobilier sont moins élevés qu’en France, même si la croissance vigoureuse de l’économie et du secteur spécifique rend très probable la réalisation de plus-values même élevées en quelques années.
Tout d’abord, vous devez faire tamponner et signer votre carte d’identité par un notaire, en payant seulement 12 euros. Si vous achetez un premier logement en Hongrie, vous n’avez plus besoin d’obtenir une autorisation de la municipalité. Une fois le compromis ou l’acte de vente définitif établi, vous devez verser une avance de 10 % du prix de la propriété, qui doit être payée chez le notaire.
Si vous souhaitez rester en France, vous pouvez simplement envoyer un virement bancaire pratique pour le solde, sans même mettre les pieds dans le pays magyar. Les frais juridiques s’élèvent à 1,5 % ou au maximum à 2 % du prix d’achat. Quant aux taxes, ils sont de 2 % pour les achats jusqu’à 16 000 euros et de 6 % sur la valeur au-delà de ce seuil. Sur les terrains à bâtir et les villas, le taux passe à 10%. Ces taxes doivent être payées dans l’année qui suit l’acte notarié auprès des bureaux financiers.
Il faut également prêter attention aux impôts fonciers. Il est égal à 2 euros par mètre carré pour les maisons ordinaires, tandis qu’il est de 4 euros pour les villas. Ainsi, si vous achetez un appartement de 150 mètres carrés, vous devrez débourser environ 300 euros d’impôt chaque année. La taxe doit être payée à la municipalité sur laquelle se trouve le bien. En revanche, il n’est plus possible pour une personne physique ou morale étrangère d’acheter des terres agricoles. En effet, les règles stipulent que seuls les citoyens ayant la nationalité hongroise peuvent les acheter.