Comment mener une négociation immobilière ? Secrets et stratégies pour mener correctement une négociation immobilière, en tirant parti de toutes les possibilités pour parvenir à un accord profitable.
Dans certaines occasions, il est nécessaire de négocier l’achat, c’est-à-dire de parvenir à un accord avec le vendeur sur un prix inférieur à celui initialement proposé. L’un des secteurs où la négociation et la contre-offre sont les plus courantes est celui de l’immobilier. Dans ce cas, en partie à cause des prix élevés, il est presque impossible pour l’acheteur et le vendeur de se mettre immédiatement d’accord sur le prix final.
C’est surtout valide lors d’un achat d’un bien immobilier neuf à Moirans ou ailleurs. Il y a toujours une négociation, même minime, impliquant une offre et une contre-offre, avant d’atteindre le résultat final sur lequel se base la vente de la propriété. A noter qu’il est possible de trouver rapidement les logements neufs dans sa région auprès d’un promoteur immobilier. Il est rare de trouver ce type d’offre auprès d’un simple particulier. La négociation du prix se déroule alors auprès de la société en charge de la construction la plupart du temps si vous décidez d’investir dans le neuf.
Il existe toutefois une règle d’or qui s’applique des deux côtés : ne jamais tirer la corde trop loin, sinon elle risque de se rompre. Cela signifie que l’acheteur ne doit jamais jouer trop bas s’il ne veut pas froisser le vendeur. Inversement, le vendeur ne doit pas viser trop haut.
Partons d’une hypothèse et essayons de répondre à une question : pourquoi a-t-on tendance à négocier dans l’immobilier ? Comme déjà mentionné dans l’introduction, la raison réside dans l’ordre de valeur du bien mis en vente. Lorsqu’il s’agit de grosses sommes d’argent, nous sommes toujours enclins à essayer d’obtenir un rabais sur le total, qu’il soit petit ou grand. Toutefois, à ces niveaux, même un petit pourcentage de réduction peut avoir un impact respectable sur le prix final. Prenons un exemple : une maison a été mise sur le marché au prix de 200 000 euros et l’acheteur a obtenu une remise de 10 %. Il l’a donc payée 180 000 euros, soit 20 000 euros de moins. La somme peut être réinvestie dans l’achat de meubles, par exemple.
Toutefois, ce n’est pas la seule raison de négocier l’achat d’une propriété. La question préliminaire qui doit toujours être posée est la suivante : la maison vaut-t-elle le prix auquel le vendeur la propose ? La plupart du temps, la réponse est non. Les propriétés sont offertes à un prix plus élevé que le prix du marché, précisément parce que les vendeurs sont conscients qu’ils seront confrontés à des négociations. Il est donc logique qu’on part d’un prix plus élevé que le prix du marché pour qu’avec la contre-offre et avec la négociation on puisse arriver à un compromis acceptable pour les deux parties.